Ce samedi matin, Hugues MAILLOT pour Ré-Unir et Amina DJOUMOI LIHADJI pour le collectif Résistance Mahoraise (ReMa) ont présenté leur initiative conjointe visant à interpeller la ministre de l’outre-mer sur la situation de Mayotte et à formuler des propositions pour en sortir.
Dans cette perspective, un courrier commun a été envoyé à Annick GIRARDIN pour l’alerter à nouveau sur la nécessité de prendre en urgence une série de mesures visant à assurer la sécurité à Mayotte : retrait définitif du projet de visa « outre-mer », contrôle effectif des points de passage des kwassa-kwassa et suspension du droit du sol.
Pour RéMa et Ré-Unir le renforcement de la sécurité de Mayotte est un des préalables au développement de la coopération régionale entre la France et les Comores, avec la reconnaissance par les Comores de la souveraineté française sur Mayotte, l’accélération de la départementalisation de Mayotte et l’association des élus Mahorais et Réunionnais à toute initiative de l’Etat en la matière.
Pour sortir de l’impasse dans laquelle se trouve aujourd’hui Mayotte, Ré-Unir et RéMa en appellent enfin à l’esprit de responsabilité, du gouvernement Comorien qui doit enfin reconnaitre le droit des Mahorais à disposer d’eux-même, du gouvernement Français qui doit cesser de vouloir s’ingérer dans les affaires Comoriennes et d’instrumentaliser Mayotte à cet effet, des Réunionnais et de Mahorais qui représentent la France de l’océan Indien.
En fonction de l’évolution de la situation à Mayotte et des réponses apportées à ce courrier, RéMa et Ré-Unir envisageront les suites à donner à leur mobilisation.
Ci-dessous le texte du courrier transmis à la Ministre des outre-mer.
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