En a peine quelques semaines, Emmanuel Macron s’est permis de stigmatiser ceux des Français qui ne seraient rien ; d’ironiser sur le sort des Comoriens, à bord de leurs frêles « kwassa kwassa », trouvant trop souvent la mort dans les eaux françaises de Mayotte ; de mépriser les Africains et leur « civilisation », sans crainte d’étaler sa propre ignorance crasse sur le lien vertueux démontré entre développement et maîtrise de la démographie.
En quelques semaines, à peine, il entend rompre par ordonnance le lien social tissé par l’Histoire qui organise la vie dans nos entreprises. Il veut aussi, sous peine de prison, obliger les parents de France à inoculer 11 vaccins et de l’aluminium à leurs nouveaux nés. A la veille du 14 juillet, il s’est permis d’humilier le chef d’Etat Major de l’Armée française, plus que jamais projetée à l’extérieur de nos frontières, mais toujours plus déconsidérée, devenue, avec la vie de nos soldats, une simple variable d’ajustement du budget de la Nation.
Depuis le retrait du Général de Gaulle, s’est engagé un long déclin de la vie politique française. En quelques mois, chaque nouveau président renonçait à ses promesses de campagne et montrait à quel point il était pire que le précédent. On pensait avoir touché le fond avec le cynisme et le ridicule de François Hollande. Pourtant, l’inculture et la cruauté semblent désormais s’être hissées au sommet de l’Etat, arborant les masques de la jeunesse et de la modernité, nourries par l’arrogance d’une victoire programmée, décomplexées par la déconnexion d’avec le quotidien des Français et l’âme de la France.
Vraiment, je souhaite me tromper.
Hugues MAILLOT
Ré-Unir autour de nos valeurs 